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Secret Morocco
7 février 2007

Chellah Walls

Terre_Maroc

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Commentaires
B
Bonjour,<br /> <br /> Je souhaitais vous préciser que cet article n'est pas posté, mais écrit par Bouchra Bensaber. Avec mes remerciements anticipés.<br /> <br /> Bouchra Bensaber (auteur de l'article en question).
B
Rebonsoir,<br /> <br /> Peut-être est-ce là votre façon de procéder. <br /> Merci.<br /> <br /> Bouchra Bensaber
A
salut cava vile de maroc ili tribyal vile
B
Au XIXe siècle, la nécropole mérinide reste un lieu sacré, interdit aux non-musulmans. Elle devient un centre de cultes divers, cultes de saints, de génies ou d'animaux sacrés, en même temps qu'on y cherche parfois (en vain), les trésors qui dit-on y sont cachés. Les marabouts et la source du Chellah où l'on trouve les anguilles sacrées, auraient la faculté de guérir la stérilité. En guise d'offrandes les jeunes femmes en mal d'enfants jettent des coquilles d'oeufs, symboles de fertilité. Elles allument également des bougies au bord de l'eau. L'atmosphère devient celle d'un véritable lieu, occupé par les esprits. Aujourd'hui, les anguilles se font rares, mais poissons et tortues sacrées évoluent encore dans ce bassin de pierre. Certains y lancent une pièce en faisant un voeu. Le bassin est ainsi jonché de pièces auxquelles personne ne touche ! Il serait alimenté par une source miraculeuse où vivrait, selon la légende, un poisson couvert d'or. Aujourd'hui, il est envahi par une végétation luxuriante. Plus loin, un minaret a conservé en partie son décor polychrome. Il est habité maintenant par des cigognes. La source des Canons où glissent les anguilles et la fontaine restent encore pour certains, un lieu de passage obligatoire, pour ses vertus miraculeuses.D'autres légendes racontent aussi que les génies de Moulay Yacoub, veillent sur des trésors que le souverain y aurait enfouis. Peut-être qu'un jour, un visiteur servi par la Baraka, aura la chance inouïe d'y retrouver l'anneau de Salomon, qui dit-on, dort "d'un sommeil millénaire sous les ruines de Chellah". La nuit, le décor est encore plus impressionnant, et l'on comprend mieux pourquoi l’endroit suscite mystères et légendes.
B
La décadence du Chellah survient rapidement. Des légendes racontent que le lieu s'est perdu par l'excès de ses richesses. Les souverains Mérinides négligent la nécropole de leurs ancêtres et ne s'y font plus inhumer. Le début du XVe siècle consacre la ruine du Chellah. Ahmed El Lihiani, un prétendant au trône, s'empare du lieu, le pille et emporte des objets précieux et de magnifiques Corans. La nécropole est ruinée mais les tombes continuent à être vénérées. Léon l'Africain en compte encore 30 en 1509. Les souverains qui y sont inhumés sont considérés comme des saints. Les Rbatis commencent même à s'y faire enterrer. Vers les XVIIe et XVIIIe siècles, le Chellah abrite une petite garnison pour contrer les bandes de pillards. Un peu plus tard, la tribu des Sabbah s'y installe. Elle rançonne habitants du voisinage et voyageurs. L'une des trois portes permettait d'ailleurs avant le protectorat, de franchir l'enceinte des corsaires (ou Moriscos). En 1755, un tremblement de terre précipite la destruction du lieu. La nature y devient exubérante et envahit la pierre. Des centaines de cigognes s'approprient le site et y installent leurs nids sur les arbres et les ruines (le minaret entre autres). Dans son état actuel, Bab Chellah remonte à 1813, au sultan Moulay Slimane.
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